Contacter nous pour une formation complète autour des thèmes de la sécurité applicative, la dématérialisation ou bien la confiance numérique.
La législation définit la signature électronique comme l’usage d’un procédé fiable d’identification garantissant son lien avec l’acte auquel elle s’attache.
Aujourd’hui, l’écrit sous forme électronique est admis comme preuve au même titre que l’écrit sur support papier, sous réserve que puisse être dûment identifiée la personne dont il émane et qu’il soit établi et conservé dans des conditions de nature à en garantir l’intégrité.
– Externaliser une part de la charge de travail : Dans le cadre d’un déploiement complet, il est possible de laisser toute liberté à un client pour aller rechercher lui-même une opération, un dossier. Ainsi, quel que soit l’endroit ou l’heure de la journée, le client va exécuter une charge traditionnellement supportée par le fournisseur de service. A titre d’exemple, parlons de l’exécution d’un virement par Internet où le client passe et valide lui-même son ordre sans que l’employé de banque n’intervienne.
– Sécurité : En utilisant de manière efficiente les nouvelles technologies, le « zéro papier » peut permettre de diminuer le risque d’erreur, car toutes les informations sont interfacées via un logiciel OCR (reconnaissance optique de caractères). L’intervention manuelle est réduite à sa plus simple expression. Les salariés encodent de moins en moins. L’utilisation de broyeur de papier afin de préserver la confidentialité deviendrait alors obsolète. La traçabilité des documents permet de s’assurer que l’on travaille sur la dernière version du dossier et de connaître les personnes ayant eu accès au support.
– Stockage et archivage : Le « zéro papier » aiderait notamment à faciliter le classement de documents. Par exemple, des compagnies d’assurances ont recours à la dématérialisation des dossiers clients. Ceci permet ainsi à plusieurs utilisateurs de pouvoir consulter à distance le même document, même s’ils sont éloignés physiquement. Enfin, cette dématérialisation supprime totalement l’utilité d’un local dédié à l’archivage ou d’un contrat avec un prestataire.
– Protection de la planète : A grande échelle le « zéro papier » aurait un impact favorable pour l’environnement (préservation des forêts, lutte contre l’effet de serre). Dans un futur proche, il est probable que pour des raisons écologiques, diverses règlementations nationales et internationales voient le jour. Sur le modèle des bonus écologiques de l’automobile, il n’est pas impossible que la consommation de papier soit un facteur pénalisant. Il s’agirait donc d’anticiper et de s’adapter plus facilement à des futures règlementations.
– Valeur marketing : Il est indiscutable qu’aujourd’hui, les consommateurs attachent beaucoup d’importance à des concepts comme le développement durable, le commerce équitable et la protection de la planète… La possibilité de mettre en avant un effort écologique pourrait non seulement satisfaire la clientèle existante, mais aussi attirer de nouveaux partenaires.
Le certificat électronique est un document numérique permettant de valider le lien entre une signature électronique et son signataire.
On appelle authentification forte tout système permettant un accès informatique après une double vérification. L’objectif est de pallier les faiblesses de l’authentification unique par mot de passe. En effet, les mots de passe peuvent être volés, forcés et posent un problème de mémorisation à l’utilisateur et de renouvellement à l’entreprise. S’ils restent en usage dans les environnements où l’impératif de sécurité est faible, grâce à leur rapport qualité / prix imbattable, ils montrent certaines limites dans des contextes à sécurité élevée. L’authentification forte consiste donc à mixer différentes stratégies d’authentification.