Challenge n°340 – Les paramètres de la confiance 15/07/2011

Une information de la plus grande importance est tourisme, pourtant dans une conjoncture difficile. C’est une information capitale parce qu’elle confirme la confiance dans le pays, malgré une conjoncture régionale des plus instables. Et ce, alors même que des difficultés budgétaires, et peut-être financières, sont envisagées. Il faut prendre cette confiance pour ce qu’elle est : la reconnaissance au Maroc de sa stabilité, la satisfaction quant à ses choix et leur pérennité et un pari sur l’avenir. Car ce qui attire le capital, ce sont les projections de gains, dans un pays stable, moderne, ayant un fort taux de croissance. Cette confiance, nous la devons à la force de nos institutions et au consensus démocratique qui les entoure. Malgré les tentatives de désinformation, le choix royal d’entreprendre des réformes politiques en profondeur a été salué par les investisseurs, de manière active, en s’engageant dans des projets.

Cela nous ouvre d’énormes perspectives. La lutte pour l’attraction des investissements directs étrangers est une compétition sans merci. Si nous ne pouvons qu’être touchés par la situation des pays frères de la zone MENA, nous ne pouvons refuser l’aubaine d’accueillir les investissements qui n’iront pas chez eux parce que l’horizon est indécis. La marque de confiance actuelle doit pousser les responsables, les hommes d’affaires, à redoubler d’efforts pour exploiter cette fenêtre qui s’ouvre, grâce à la clairvoyance du Roi et à la symbiose entre le peuple et l’institution monarchique.

Pour maintenir ce degré de confiance croissant, il faut réussir les réformes de la justice, des outils de contrôle de la bonne gouvernance. Il nous suffit, en somme, d’appliquer la Constitution votée dans le consensus par les Marocains, puisqu’elle prévoit toutes ces avancées. La nouvelle révolution du Roi et du peuple prouve déjà qu’elle n’a pas que des conséquences politiques. Son impact économique est potentiellement très important. C’est pour cela que le projet national ne dissocie pas démocratie et développement.

 

Edité par: Lahlou Kamal

 

 

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